Voilà une interview qui commence comme je les aime ! Plus sérieusement je pense qu’il n’y a pas de secret, ou plutôt qu’il n’y en a qu’un : dans la vie il faut avoir une passion. C’est cela qui maintient jeune et fait tenir. La passion est un moteur puissant. Cela dit, je n’ai aucun mérite, j’ai hérité la mienne de mon père.
Oui. C’est avec lui que tout à commencé. ChemiseWeb ce n’est pas un simple site internet sorti de nulle part. Les racines, il faut aller les chercher chez mon père qui à commencé sa carrière comme camelot sur les marchés. Il prenait sa camionnette et il allait vendre ses propres créations vestimentaires. Après quoi son affaire a pris de l’ampleur et il a ouvert un premier magasin de mode. D’autres ont suivi. J’ai donc été baigné tout jeune dans cet univers et dès que j’ai été en âge de le rejoindre, je l’ai fait.
La mode est un phénomène complexe qui a quelque chose de fascinant. Elle est faite par quelques-uns et destinée à tous. Créer des vêtements c’est donc participer à un formidable champ d’expérimentations. Ce qu’il y a de passionnant dans ce métier c’est qu’il est sans cesse en mouvement. Si son histoire est riche, son avenir ne l’est pas moins. Et c’est justement ce va et vient permanent entre tradition et innovation qui fait tout le sel de notre activité.
Je pense qu’on se trompe souvent à son sujet. La mode pour un créateur, ce n’est pas être en phase avec l’air du temps mais bien plutôt prédire l’air du temps. Etre capable d’interpréter aujourd’hui ce que sera demain. La mode c’est en quelque sorte un renouvellement perpétuel, d’où l’énergie qui s’en dégage. C’est pourquoi elle vit, tout comme la nature, au rythme de saisons. Si les défilés de mode sont chaque année et partout à travers le monde guettés et attendus, c’est bien pour cette raison qu’ils ont quelque chose à nous offrir qui est de l’ordre du pur plaisir. Parfaitement accessoires et donc totalement essentiels !
Il y a eu plusieurs raisons à cela. Mais je pense que la plus évidente c’était l’envie que j’avais de me lancer dans un nouveaux défis et de pouvoir travailler différemment, avec plus de liberté encore qu’au paravent. Internet est un outil formidable. Il permet de repenser ses prix au plus juste puisqu’on vend directement aux consommateurs sans avoir à passer par des intermédiaires. Il permet également de toucher tous les publics en offrant une zone de chalandise illimitée. Et puis c’est une structure plus « légère » d’une certaine manière. L’une des forces de ChemiseWeb c’est indéniablement sa capacité à innover. Là où les grands groupes et enseignes sont figés du fait de la lourdeur de leurs process, ChemiseWeb joue la carte de la souplesse.
Et cette souplesse, vous la devez exclusivement à Internet ?
Non. Nous la devons également à notre mode de fonctionnement. La seul chose qui pour nous ne soit pas discutable, c’est la qualité du produit fini. Pour le reste, nous ne sommes fermés à aucune hypothèse, nous ne nous bridons pas. Au contraire, nous laissons vivre nos idées. Et comme par ailleurs, nous produisons des chemises en petite quantité et en éditions limitées, nous pouvons nous permettre d’aller hors des sentiers battus, d’être plus audacieux et par conséquent plus exclusif et originaux que nos concurrents.
Votre succès ne viendrait donc pas seulement d’une différence de production, mais aussi d’une différence de mentalité ?
Je crois profondément à cela. Une marque ce n’est pas seulement un nom sur une étiquette. Une marque c’est aussi la traduction de l’état d’esprit de ses créateurs. On y adhère ou pas, mais cela relève vraiment de la personnalité de chacun. Un créateur doublé d’un commerçant n’est pas seulement là pour gagner sa vie. Il est également là pour donner et prendre du plaisir. Et je crois que l’un ne peut pas aller sans l’autre.
Je pense qu’on se trompe souvent à son sujet. La mode pour un créateur, ce n’est pas être en phase avec l’air du temps mais bien plutôt prédire l’air du temps. Etre capable d’interpréter aujourd’hui ce que sera demain. La mode c’est en quelque sorte un renouvellement perpétuel, d’où l’énergie qui s’en dégage. C’est pourquoi elle vit, tout comme la nature, au rythme de saisons. Si les défilés de mode sont chaque année et partout à travers le monde guettés et attendus, c’est bien pour cette raison qu’ils ont quelque chose à nous offrir qui est de l’ordre du pur plaisir. Parfaitement accessoires et donc totalement essentiels !
Il y a eu plusieurs raisons à cela. Mais je pense que la plus évidente c’était l’envie que j’avais de me lancer dans un nouveaux défis et de pouvoir travailler différemment, avec plus de liberté encore qu’au paravent. Internet est un outil formidable. Il permet de repenser ses prix au plus juste puisqu’on vend directement aux consommateurs sans avoir à passer par des intermédiaires. Il permet également de toucher tous les publics en offrant une zone de chalandise illimitée. Et puis c’est une structure plus « légère » d’une certaine manière. L’une des forces de ChemiseWeb c’est indéniablement sa capacité à innover. Là où les grands groupes et enseignes sont figés du fait de la lourdeur de leurs process, ChemiseWeb joue la carte de la souplesse.
Non. Nous la devons également à notre mode de fonctionnement. La seul chose qui pour nous ne soit pas discutable, c’est la qualité du produit fini. Pour le reste, nous ne sommes fermés à aucune hypothèse, nous ne nous bridons pas. Au contraire, nous laissons vivre nos idées. Et comme par ailleurs, nous produisons des chemises en petite quantité et en éditions limitées, nous pouvons nous permettre d’aller hors des sentiers battus, d’être plus audacieux et par conséquent plus exclusif et originaux que nos concurrents.
Je crois profondément à cela. Une marque ce n’est pas seulement un nom sur une étiquette. Une marque c’est aussi la traduction de l’état d’esprit de ses créateurs. On y adhère ou pas, mais cela relève vraiment de la personnalité de chacun. Un créateur doublé d’un commerçant n’est pas seulement là pour gagner sa vie. Il est également là pour donner et prendre du plaisir. Et je crois que l’un ne peut pas aller sans l’autre.